
Occupation pacifique de Debdou. parade des principaux protagonistes
de la conquéte de la région: Générale Toutée, colonel Henrys, colonel
Ferraud... Le 26 mai 1911.
L'occupation définitive de Debdou remonte à 1911, consécutivement à l'assassinat d'un français:
lors
de l'investissement de Fez par des tribus berbères, au printemps 1911,
les populations de la moyenne Moulouya s'agitent. Comme d'autre part
Moulay Hafid sollicite l'aide de la France, le haut commandement décide
le 19 avril 1911 de faire exécuter une démonstration sur la rive droite
du fleuve; la manœuvre a pour but de retenir une partie des tribus
hostiles au sultan, pendant que, à l'ouest, le général Moinier marche
sur la capitale. Le général Toutée, haut commissaire des confins
algéro-marocains, envoie à Oujda des renforts prélevés d'Algérie; il
concentre les troupes dans la région de Taourirt et en prend la
direction. Une petite colonne aux ordres du commandant Tinan, part de
Berguent (Ain Béni Mathar) le 30 avril, elle suit la lisière nord des
hauts plateaux de manière à gagner la Moulouya par le Foum Bezzouz. Une
autre forte d'environ 3000 hommes, sous les ordres du lieutenant
Férraud, quitte Taourirt deux jours plus tard, traverse Tafrata et
rejoint la première vers le foum debdou, le 4 mai. Le lendemain, le
colonel Henrys se met à la tête de ces forces et entre à Debdou “sans
coup férir”...

Cependant il existe entre autre deux cas de résistance bien connu:
Le premier se produit non loin de la à Alouana. D'ailleurs le fort de Debdou à porté le nom du capitaine (bastion Labordette) qui est mort lors d'un combat ou sa compagnie eté prise en embuscade à Alouana alors qu'il partait en éclaireur lui et sa troupe.
Autre cas de resistance connu, une deuxieme bataille dans les montagnes de Debdou le 22 mai 1911 causant encore beaucoup de morts chez les français. C'est la qu'est mort le commandant Roumens. (Cf les traces laissés par les français.)
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