----Sidi Youssef El Hadj, situé au Mellah. Vivait au cinquième siècle de l'hégire.
Préserve les femmes de la stérilité
----Sidi
Bouknadil situé au Mellah. Vivait au cinquième siècle de l'hégire. Ce
surnom de Bouknadil provient de ce que, à plusieurs reprises, de la
lumière a été aperçue à l'intérieur du marabout sans avoir été provoquée
par personne.
Guérit des maux de tête. Les malades qui demandent son
intercession apportent une bougie et de l'encens. Visité par les
musulmans et les Juifs.
----Sidi Abdelmalek, petite bâtisse sans coupole dans le quartier des Oulad Amara. Origine inconnue.
----Sidi
Mekhfi, place du Siid à Debdou. Vivait au cinquième siècle de l'hégire.
Doit son surnom (le mystèrieux) à ce que, durant sa vie, personne n'a
soupçonné sa sainteté et que ses miracles n'ont été connus qu'après sa
mort.
Préserve de la fièvre. On l'implore en allumant une bougie à l'intérieur du marabout.
----Sidi
Mimoun Bou Qobrine vivait au sixième siècle de l'hégire. Ainsi surnommé
parce qu'il possède deux tombeaux: l'un au Col de Sidi Mimoun, l'autre à
Ras El Oued. La légende rapporte que, lors de sa mort, arrivée au col,
les Alouana et les Ahl Debdou se disputèrent à qui l'enterrerait sur son
territoire. Pendant la discussion, survint un cavalier inconnu, que les
assistants prirent pour Sidi Mimoun lui-même, qui leur dit: « Cessez
votre dispute et retournez chacun dans votre tribu, vous trouveres Sidi
Mimoun enterré ». Ce qui fut en effet constaté par chacun des deux
partis.
Il guérit les gens possédés par le démons.
----Sidi El
Aârif- Petite bâtisse sans coupole, sur la rive gauche de l'Oued Debdou,
près du chemin qui conduit de Debdou à Tebourokt. Ainsi Surnommé parce
qu'il possède toutes les connaissances. Vivait au quatrième siècle de
l'hégire.
Guérit de la fièvre.
----Sidi Ahmed Ben Allal-
Originaires de Seguiet El Hamra, (à l'embouchure de l'Oued Dra)- Vivait
au 2° siècle de l'hégire. Chaque fois qu'une personne pieuse a voulu lui
faire construire un toit, il s'est présenté la nuit à cette personne en
lui disant: « Ne me mets pas de toit »... Il existe, actuellement,
trois familles qui descendent de lui.
Sidi Ahmed Ben Allal guérit les enfants qui pleurent beaucoup.
----Sidi Saïd El Houssaïni- Au mileu du cimetière de Oulad Amara. Vivait au huitième siècle de l'hégire.
Préserve de la fièvre.
----Sidi
Mohamed Ben Abderrahmane Touati-Coupole à proximité de Kobiine- Chérif
Idrissite, originaire du Touat, vivait au quatorzième siècle de l'hégire
et est mort il y a environ quarante ans, laissant 4 fils qui habitent à
Debdou.
Sidi Mohammed enseignait la morale, apaisait les rivalités
et essayait, sans grand succès, de recruter des partisans à la Confrérie
Taïbia.
Très fréquenté, guérit de toutes les maladies.
----Sidi
Boutahar- Simple enceinte dans le cimetière des Oulad Amara. Originaire
de Ras El Aïn (Réchida) et petit-fils de Sidi Yagoub, vivait au dixième
siècle de l'hégire.
----Moulay Hachem Bel Houssine- Cimetière des
Oulad Amara. Originaire de Douira, vivait au troisième siècle de
l'hégire. Il a laissé quatre enfants, dont les descendants habitent
encore Debdou.
Moulay Hachem Bel Houssine libère les gens possédés des démons.
----Sidi
Abdallah El Kobbi- Coupole auprès du Ksar des Kobiine. Vivait au
huitième siècle de l'hégire. La légende raconte qu'un jour où il
labourait avec un charrue attelée de ceux-ci, dit à son Khamnès: « Va à
tel endroit, tu trouveras un lion, ramène-le, et attelle à la charrue
avec l'autre boeuf »... Ce qui fut fait. Chaque soir, après le travail,
le lion retournait dans la forêt et revenait de bonne heure le lendemain
matin. Nombreux sont les serments prêtés sur son tombeau; le parjure
succombe quelque temps après, ou il lui survient une infirmité
quelconque.
Le tombeau de Sidi Abdallah El Kobbi est très fréquenté. On l'implore pour toutes les maladies.
Visité particulièrment par les Houara et les Béni Reïs, sans être cependant l'objet de pélerinages importants.
----Sidi
M'hamed Sahli (Sidi Youssef)- Petite bâtisse sur le chemin de Kobbiine à
la kasbah. Originaire de Sahéli à l'Est de Bou-Denib, vivait au
huitième siècle de l'hégire.
Un habitant de Debdu se trouvait en
prison à Taza. Au bout de trois mois de réclusion, Sidi M'hamed se
présenta à lui pendant son sommeil et lui dit « tu seras relaché demain;
le portier viendra t'ouvrir, tu lui remettras soixante centimes, il les
refusera; tu insisteras et il acceptera ». Ce qui eut lieu en effet: le
prisonnier n'avait sur lui que soixante centimes.
Fréquenté par les Musulmans et les juifs.
Guérit toute les maladies.
----Sidi Makhlouf- Bâtisse sans coupole, à l'exterieur de la kasbah.
Originaire des Béni-Oukil, Sidi Makhlouf aurait des descendants chez les M'Talsa et la région de Msoun.
----Sidi
M'Hamed Haraïzi- Raouda à la Kasbah. Surnommé Haraïzi (de Hariz:
talisman), en raison de la valeur des talismans u'il confectionnait. Le
Sultan qui le craignait, lui fit couper la tête: le sang jaillit contre
le mur et les assistants purent lire, en lettres de sang: « c'est à tort
que l'on m'a coupé la tête »...
----Sidi Amar El Adjal- A environ
deux cents mètres du Nord-Est du village de M'Sallah. Originaire de Fès,
de la famille de Moulay Idriss, vivait au septième siècle de l'hégire.
Surnommé El Adjal (le vif), en raison de la rapidité avec laquelle ceux
qui l'implorent reçoivent satisfaction.
Pour obtenir la pluie et en
cas d'épidémie, les habitants se réunissent, égorgent des moutons au
Saint et organisent une fête en son honneur.
----Sidi Issa Ben Ahmed
Lekkal- Bâtisse sans coupole sur la route de Debdou à Taourit.
Originaire des Béni-Mérin, vivait au dixième siècle de l'hégire.
Son intercession est recommandée contre les rhumatismes.
----Sidi
Abdallah Boufaïda- Au kasar de Grenza. Originaire de Séguiat El Hamra,
vivait au cinquième siècle de l'hégire, surnommé Boufaïda (interêt) en
raison de la complaisance qu'il témoignait vis-à-vis de tous ceux qui
l'approchaient.
Visité tous les vendredis. Guérit les femmes stériles.
----Sidi Seghir-Petite bâtisse au village Grenza.
Les personnes qui toussent, implorent son aide en lui égorgeant des poules.
----Sidi
Ali Ben Belkacem- Koubba au village de Flouch. Au sommet de la montagne
qui la domine se trouve une caverne ou le Saint avait coutume de faire
ses dévotions et que les pélerins commencent tous par visiter avant de
se rendre au marabout.
Originaire de la région de Marrakech et
appartenant à la branche Idrissite, Sidi Ali vivait au neuvième siècle
de l'hégire. Il fut le disciple de Sidi Ahmed Ben Youssef. Il a laissé
deux enfants dont les habitants habitent Flouch.
Un terrain limité de
place en place par des amas de pierres sur un pourtour de 10 kilomètres
environ et reconnu par tous les Sultans, existait autour du marabout.
Il servait de refuge aux hommes et aux animaux. Celui qui voulait y
poursuivre l'un d'eux recevait des pierres lancées du ciel et obligé de
faire demi-tour.
Plusieurs fractions inhument leurs morts dans le
cimetière qui entoure le marabout, Sidi Ali ayant dit: « toute personne
qui sera enterrée autour de moi ne sera pas consumé par le feu de
l'autre monde »...
Les habitants de Flouch font, tous les ans, généralement au printemps, une amara en l'honneur de leur ancêtre.
Visité
par les Ahl Debdou, les Béni Fachat et les Houara, Sidi Ali Belgacem
guérit les femmes stériles et les personnes possédées.
----Sidi Ali
Ben Haddou- Bâtisse au village de Sellaouit. Surnommé Ben Haddou
(limites) parce que, d'après ses fervents, il connaissait les limites de
sa dévotion et ne les dépassait jamais.
Imploré pour toute les maladie.
----Sidi
Farès Ben Mohamed Ben Abdallah- Petite bâtisse au village de Sellaouit.
Originaire des Oulad Sidi Cheikh et frère de Sidi Hamza ( de
l'Aïn-Taraout) et de Sidi Abdelmalek (Alouana). Leur père, Mohamed Ben
Abdallah, est inhumé à Aïn-Sfa, chez Béni-Snassen.
Vivait au neuvième
siècle de l'hégire. Très vénéré dans la région pendant sa vie, il
chassait les démons; les gens possédés l'implorent encore.
Il existe encore des descendants de Sidi Farès à Aïn Zliten au Lanta, près de Fès et chez les Beni-Guil.
----Sidi
M'hamed Bouitran- Petite raouda au village de Tebourout. Originaire de
Sahéli, près de Bou-Denib, vivait au neuvième siècle de l'hégire.
Les
habitants du petit village ont tenté, à plusieurs reprises, de placer
une toiture; à chaque fois, elle s'est trouvée démolie et le marabout
apparaît pendant le sommeil à ses serviteurs, leur disant:
« J'ai été simple durant ma vie, je le resterai; pas d'ornement »...
Les animaux qui paîssent entre le kolla et M'Sallah, sont sous la protection de Sidi M'hamed.
----Moulay
Ahmed Ben Mamoun- Raouda au village de Tebourokt. Vivait au 13° siècle.
Originaire de Douira, dans le Reteb et de la famille de Moulay Hachem
Ben Cherif.
Visité par les hommes qui soupçonnent leur femme d'infidelité.
----Sidi M'hamed Ben Aïssa- Raouda sur les bords de l'Oued Debdou près des jardins des Oulad Bouzid.
Soulage les maux d'oreilles. Ceux qui l'implorent déposent du sel au milieu de la raouda.
----Sidi Makhlouf- Raouda au bord d'un Oued entre le Teniet Maâlah et le village de M'sallah.
Visité par les juifs et les musulmans.
----Sidi
El Hadj El Ammari- Bâtisse au petit ksar de Bou-Ayache. Originaire des
Ahl Admeur, près de Moulay Ali Chérif, (Tafilalet), a des descendants à
Bou-Ayache.
Guérit les maux d'estomac. Le malade prend un peu de
terre à l'intérieur du marabout, la délaie dans l'eau et se masse
l'estomac avec le mélange.
----Sidi Moussa- Raouda près de la mosquée du ksar Bou-Ayache.
----Sidi M'Hamed Sebaâ- Raouda au nord de Debdou, au bord de l'Oued Tafrent.
Surnommé
Sebaâ (lion) parce que, de son vivant, il se présentait aux habitants,
pendant la nuit, sous la forme d'un lion aux yeux flamboyants.
Guérit l'epilepsie.
----Sidi Othmane- Raouda au milieu du cimetière du petit ksar de Sbih.
Guérit les maux de tête.
----Sidi Mohamed Derouich- Construction auprès du ksar de Sbih.
Soulage de la fièvre
----Sidi Ahmed Doukhali- Raouda près du ksar de Grenza. Etait originaire des Doukhala.
Guérit les maux de tête.
LES AHL DEBDOU (Sur la Gaâda) (suite)
Sidi Hamza Ben Mohamed Ben Abdâallah Ben Hamal Ben Messaoud-
Bâtisse
à l'aïn Taraout sur la Gaâda. Sidi Hamza habitait au lieu dit Taraout,
alors dépourvu d'eau. Ses compagnons vinrent un jour l'implorer. Le
saint se receuillit un moment, prit son bâton, en frappa le sol,
s'écriant: «
Je veux que là une source jaillisse »
et depuis ce temps, le lieu devenu l'aïn Taraout est abondamment pourvu d'eau.
Sidi
Brahim Ben Hameur- Bâtisse avec toit, au lieu dit Mekam. Sidi Brahim
[vivait] sur la Gaâda. De la famille Idrissite, vivait au onzième siècle
de l'hégire. Originaire de Tlemcen, Sidi Brahim vint se fixer Bled
Hamma, prés de Kahiridja; il se rendait, pour faire des dévotions au
lieu où il est enterré et effectuait le trajet en « un clin d'oeil »,
porté par les djinns. Du bled Hamma il se rendit à Fès. Quelques jours
avant sa mort, le daint dit à ses serviteurs:
« Quand je mourrai, placez-moi sur une mule, là où elle s'arrêtera sera ma tombe ».
La
mule se rendit d'une seule traite à la Gaâda et, arrivée à l'endroit où
son maître avait coutume de prier elle mourut d'épuisement.
Un descendant du Saint fut un jour trouvé assassiné le soir même des tissons enflammés tombèrent du ciel.
Très vénéré dans la région, Sidi Brahim guérit toute les maladies. Il a quelques adeptes chez les Zoua et les Béni-Fachat.
CHEZ LES AHL DEBDOU (en Tafrata) (suite).
-----Sidi
El Azri (le célibataire)- Raouda au mileu d'un grand cimetière, en
Tafrata, en terrain appartenant aux habitants de M'sallah. Surnommé El
Hazri, parce que durant sa vie, occupé à prier, il ne voulut jamais se
marier.
Guérit toute les maladies.
----Sidi Bouknadil- Raouda sur
le terrain des M'sallah. Appelé Bouknadil parce qu'on y appercevait une
lumière tous les vendredis;
Les moutons malades sont amenés auprès du marabout en font le tour et retournent guéris.
----Sidi Bouarara- Raouda près de l'ancien ksar Tafechna, en Tafrata, au bord de la piste Foum El Oued à Mahiridja.
Ainsi
nommé parce qu'il se trouve au pied d'un grand thuya (aràr) c'était
l'emplacement où le marabout venait faire ses dévotions.
Guérit les moutons malades.
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