Debdou est une ville entonnoir, comme l’indique son nom en amazigh, nichée au creux des massifs alentour. Au bas du plateau de l’antiatlas qui marque un contraste avec le relief plat des plaines environnantes de Tafrata et de Sejaa. Ce contraste du relief est aussi marqué par son corollaire: la végétation marquée par la présence visible à l’entrée de la ville du pin d’Alep (sur tout le flan Est du thalweg du plateau du Rekkam), de l’olivier, des lauriers rose et présente un des plus grand couvert forestier et fourrager de tout l‘oriental. En effet, celle ci est du a la présence d’eau permis par un relief montagneux et de hauts plateaux, condition
sine qua non à la vie et à une installation d‘une population sédentaire.
Ce
qui caractérise le mieux la région, est son identité, et son patrimoine
culturel, naturelle et historique. Ainsi l’on peut citer la source de
Sbylia, la célèbre Kasbah de Debdou (classé patrimoine mondial par
l’UNESCO), ses nombreux cimetières (dont deux juifs,) son ancien
quartier français encore bien conservé. Ce qui nous rappel que durant
longtemps, jusqu’à récemment, qu’elle fut un véritable creuset ethnique
regroupant Marocains, Français durant la période coloniale, de même que
religieuse: Musulmans, chrétiens, juifs. Cette dernière communauté
laissant une trace particulièrement durable, et vivace dans l’histoire
de la ville notamment au travers du quartier du Mellah et de sa
synagogue récemment restauré. Aujourd’hui Debdou reste encore attractif,
de part un patrimoine naturel assez important.


Les quartiers de la ville. On peut remarquer que la majorité des constructions sont faites en pisé se fondant avec le paysage dans le cliché de gauche. Tandis que celui de droite représente un quartier français qui se distingue par des batisses sur le modèle européen.